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L'accueil familial dans les médias

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L'accueil familial, une solution pour nos aînés

L'accueil familial, une solution sérieuse pour nos aînés

© Stocklib - goodluz - L'accueil de seniors au sein d'une famille, est une option peu connue mais qui existe en Isère

Alors que la population vieillit, comment prendre au mieux soin de nos aînés ? L'accueil familial détient une partie de la réponse. Il reste pourtant marginal en Isère.

Les Etablissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), Unités de soins longue durée (USLD) et autres résidences ne peuvent suffire à absorber la montée en charges liée au vieillissement de la population. Parfois, ils peinent à recruter, tournent en sous-effectif au détriment de l'accueil humain, et s'il ne faut pas généraliser, peuvent devenir dans le pire des cas, les « usines » dénoncées par les médias.

En Isère, le taux d'hébergement médicalisé est bas. Or une autre offre existe : l'accueil familial, moins connu compte tenu de sa faible part de marché. En Isère, seulement 130 adresses sont répertoriées soit moins de 300 lits, contre plus de 11 000 personnes dans 160 gros établissements. (En France : 20 000 personnes âgées sont hébergées par 6 700 accueillants, et 800 000 personnes en établissements spécialisés).

Les avantages de ce système sont nombreux : ambiance familiale pour une à trois personnes accueillies, services complets (blanchisserie, repas, gestion des rendez-vous médicaux, aide administrative etc.) et des plus, comme des sorties, animations et activités. Pour les personnes âgées, le temps plus important qui leur est consacré est plébiscité, de même que la possibilité de jardiner ou de côtoyer des animaux familiers.

Un contrat révocable précise l'étendue de la prestation. L'accueillant, souvent un couple, reçoit en contrepartie une rémunération détaillée et encadrée par le Département. Cette solution, éligible aux prestations sociales et médicales habituelles, coûte parfois moins cher aux familles qu'un hébergement en établissement. Pour la collectivité, le coût est aussi inférieur compte tenu de l'absence de coûts cachés (terrains, subventions, implication des CCAS...).

Cette solution pourrait-elle se développer ? Une accueillante iséroise témoigne : « c'est une charge lourde, mais de nombreux foyers seraient prêts à se porter volontaires, pour peu qu'on les y incite. Pour l'instant, ce n'est pas vraiment le cas. Nous peinons souvent à être reconnus par les services sociaux à même de faire connaître notre activité ». Murielle, qui exerce dans une commune voisine, confirme : « ma commune ne sait pas que cette solution existe sur son propre territoire. Beaucoup de personnes de qualité pourraient se lancer si elles étaient encouragées et reconnues comme des professionnels polyvalents capables de s'adapter aux situations particulières. »