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COVID19
ACCUEILLIR OU NON UNE NOUVELLE PERSONNE ?
 
Nous avons eu connaissance ce matin d’un courrier d’information destiné à des accueillants familiaux.
 
Outre le rappel des mesures de protection à prendre, normalement bien connues de tous maintenant (gestes barrières, confinement, interdiction des visites, limitation au strict nécessaire des sorties…), il est également indiqué qu’il faut limiter les nouveaux accueils ; et que si la situation d’un nouvel accueil se présentait, il faut porter une attention particulière au nouvel accueilli ainsi que veiller à son isolement.
 
A l’heure actuelle, aucune directive nationale n’ayant été donnée alors qu’elles ont été établies dès le stade 2 pour les établissements,  chaque département et chaque accueillant familial doit mesurer la situation et prendre ses responsabilités.
 
Voici la position de France AF
  • Il n’est pas compatible avec le concept de l’accueil familial d’accueillir une nouvelle personne pour la mettre à l’isolement (souvent dans le seul lieu possible, à savoir une chambre 24h sur 24h). Cela paraît irréalisable techniquement, et comme tout nouvel accueil nécessite un temps d'adaptation et d'intégration, comment la personne vivrait-elle cet isolement ?.
  • Le code de l’Action Sociale et des Familles précise que chaque accueillant se doit de  garantir des conditions d'accueil permettant d'assurer la santé, la sécurité, le bien-être physique et moral des personnes accueillies. Comment dans ces conditions garantir que la nouvelle personne accueillie est en bonne santé et n’est pas un porteur sain (mais qui est cependant contagieux) du virus ?
  • En cas de contagion, voire d'un décès, induits par un nouvel accueilli, hormis le risque pour nous, nous prendrions le risque que les familles des accueillis déjà présents (personnes âgées fragiles) entament une procédure à notre encontre ou que le CD nous reproche le non respect des conditions de délivrance de l'agrément.
En amont du confinement, nous avons interdit les visites des proches et ne laissons venir au domicile que les professionnels de santé, et avons réduit nos sorties à l’extérieur au strict minimum (courses, pharmacie…).
 
Nous comprenons que nos collègues AF aient besoin de gagner leur vie, dans un contexte où chacun sait que les impacts économiques vont être désastreux, durables et concerner toutes les filières d'activité. Mais rester en bonne santé (en vie) et préserver celle des autres est primordial.
 
Marie et Laurent Provôt